Shortened form of "Association des Amis de l'Ile du Levant". This association of the "friends of Levant" represents the interets of naturists on tne island. Every holydaymaker can become a member. Membership cards bear the authorization mark of the French Naturist Association (FFN) and permit entrance to all naturist aeras in the country. Card holders receive a free souscription for the french official naturiste journal called LA VIE AU SOLEIL. The ADIL is not a travel bureau nor does it concern itself in any way with arranging accomodation for travellers.
Ile du Levant in the nude n°111 Special Edition Sun & Health (Holidays) Limited
En juin, deux allemands sont interpellés sur la plage des Grottes par un gendarme maritime, l'un a le minimum, l'autre est complètement nu.
Le gendarme leur fait observer que selon l'arrêté du....Les deux allemands ne comprennent pas un mot de français : mais au ton courroucé du représentant de l'autorité, il saisissent qu'ils sont en faute, et..celui qui n'est pas nu enlève son minimum !
1947-1967 : Un petit feuilleton avec les nouvelles de l'île dans les revues VIE LIBRE puis dans celles de l'ADIL (Association naturiste des Amis de l'Ile du Levant),
Quand on arrive aujourd'hui (1957-1958) à l'île du Levant, quand on voit hôtels, bungalows, villas, poste, école, église, magasins, autrement dit une petite cité provençale peuplée en été d'au moins deux mille personnes, largement étalée du Val de l'Ayguade au domaine de Bellevue, du bord de mer aux arbousiers à plus de cent mètres d'altitude, on doit faire l'effort d'imaginer comment tout cela est sorti du roc et du maquis. On doit songer qu'il a fallu vingt-six ans pour faire Héliopolis, pour créer cette réalité vivante et colorée qu'animent pendant au moins quatre mois de l'année les naturistes du monde entier.
Vingt-six années pour dresser des plans, défricher, ouvrir des chemins, amener sur l'île les premiers camions, fréter et mettre en service des bateaux, forer des puits, capter des sources, construire des citernes.
Vingt-six années pour transporter de la côte sur l'île des milliers de tonnes de matériaux, pour créer de toutes pièces les commerces indispensables : boulangerie, alimentation, bazar, pour édifier poste et école, pour obtenir des pouvoirs publics la pose d'un câble téléphonique sous-marin reliant les abonnés insulaires au continent.
Vingt-six années pour avoir raison de l'incompréhension, de l'hostilité, des obstacles pas tous naturels. Vingt-six années pour obtenir les autorisations nécessaires au fonctionnement de la cité naturiste, pour les obtenir d'abord et ensuite pour les défendre, pour interesser la ville d'Hyères dont l'île dépend administrativement. Quand les adeptes de la première heure, les "anciens" de l'île, les vieux propriétaires se prévalent de leur ancienneté, ils ont quelques raisons d'agir ainsi, car sans leur détermination et leur persévérance, il ne resterait à l'heure actuelle d'Héliopolis que quelques vestiges analogues à ceux du domaine d'acclimatation de Simon Philippart. (1878-1880)
Après la guerre, la municipalité d'Hyères épaula sérieusement le Syndicat des Propriétaires : grâce à elle, l'étroite crique de l'Ayguade s'est transformée en un actif petit port où abordent les bateaux qui assurent le service de traversée maritime. Ce service (passagers, ravitaillement, poste) a été largement amélioré. Un garage et un hôtel, aux Salins d'Hyères, permettent une étape commode avant d'embarquer.
Sur l'île, la principale voie d'accès (Ayguade-Rond-point des Arbousiers) est convenablement entretenue. La captation et la retenue des eaux ont été perfectionnées. Enfin, les dirigeants de la ville d'Hyères ont pris la défense des intérêts touristiques du Levant contre certains empiétements de l'Etat. Ils ont rendu possible l'organisation d'une vaste centre de camping naturiste de la plage des Grottes.
L'avenir
La presse internationale, la radio ont rendu public le débat institué autour de l'île du Levant depuis que la Marine Nationale y a installé un Centre d'Etudes et de Recherches d'Engins Spéciaux (C.E.R.E.S.). En effet, la location des parties de l'île consentie aux naturistes vint à expiration en fin 1936. La Marine récupéra son bien. Pendant une quinzaine d'années, il fut néanmoins possible de se déplacer sur toute la surface de l'île jusqu'au moment où l'autorité militaire décida d'interdire la circulation sur ces zones. Depuis lors, les naturistes ne sont chez eux que dans la partie ouest de l'île, sur soixante-cinq hectares, encore que les Docteurs Durville soient personnellement propriétaires du fameux chemin central de l'île qui permet de la parcourir presque d'un bout à l'autre.
Beaucoup d'efforts, beaucoup d'argent, beaucoup d'énergie ont été dépensés pour créer Héliopolis, qui demeure un des centres les plus vivants et les plus attractifs de la Côte d'Azur. Placée sous l'autorité municipale d'Hyères, le domaine naturiste peut subsister et exercer normalement son activité économique. Les problèmes particuliers, posés par la Marine, sont naturellement étudiés avec grand soin. Le point de vue police est scrupuleusement respecté. Du côté dangers d'incendie, des mesures sévères ont été prises. Une coopération étroite existe avec les autorités maritimes qui peuvent compter sur le dévouement de toute la population, la preuve en fut apportée lors de l'incendie de juillet 1957. Si l'été, de nombreux médecins naturistes dispensent leurs soins aux malades et aux accidentés, il faut rendre hommage au médecin de la Marine qui rend bien des services aux habitants de l'île pendant l'hiver.
L'avenir n'appartient à personne, bien sûr. Ce qui nous appartient, c'est de défendre Héliopolis, oeuvre magnifique, fruit d'un quart des siècle de travail créateur, Héliopolis, réalisation unique au monde, encore préservée en partie d'un siècle dur et difficile qui nous rend plus chère l'île-refuge, fille du soleil et de la mer.
Extrait du guide 1958
L'ILE DU LEVANT, nouveau guide 1958, une édition spéciale de la Revue Naturiste Internationale, sous la direction de Jean-Albert Foëx
L'étendue marine et le monde solaire n'additionneraient que des beautés vides et les îles n'étaient là que pour matérialiser leur union. Nées de la mer fertile sous le soleil fécond, les îles tirent de cette haute lignée un caractère divin nourri par la légende, homologué par l'histoire, reconnu par l'aventure. Vous débarquez à l'Ayguade, vous entrez dans le premier bar venu. L'odeur de soupe de poissons et le parfum du pastis, l'accent méridional et le vacarme des camions sur la route, traduisent mal, prétendrez-vous, la caractère divin annoncé à l'extérieur. C'est que vous n'êtes pas encore sensibilisé à l'ambiance des îles, ça viendra. Lorsque je prétends que cette île (comme toutes les îles ou la plupart d'entre elles) possède un caractère divin, ce n'est pas par concession au lyrisme délirant et aux conventions littéraires, c'est par expérience. La soupe de poissons, le pastis, l'ail et les camions sont les données immédiates qui assurent au Levant sa physionomie provençale, méridionale, pareille à celle de la côte entre Marseille et Nice. Oubliez ces ressemblances ; les différences existent, elles font la singularité du Levant.
Autrefois, alors que toute l'île - on pouvait dire toute son immensité, imaginez Paris habité par cinq cent personnes - était ouverte à notre curiosité, il ne fallait pas longtemps pour en devenir amoureux, pour trouver ces lieux à nuls autres pareils, pour s'y sentir attaché, passionnément. L'île offrait la totalité de ses richesses.
Des dizaines de kilomètres de sentiers, de pistes incertaines, à travers le silence du maquis d'arbousiers, de romarin, de bruyères arborescentes, de pins tordus. Des centaines de criques, de petites calanques, d'abris, au gré des découpures rocheuses de la côte sauvage, de Maupertuis au Titan, du Titan au Castellas, du Castellas au Grand-Avis. La découverte merveilleuse de la Bergerie, du Jas-Vieux, du Pénitencier, du château de Pourtalès, des ruines d'antiques séjours, de cultures anciennes insolites trouant les fourrés. A l'autre bout de l'île, à 10 kilomètres d'Héliopolis, on atteignait le Phare du Titan et le Sémaphore, un écroulement de vertigineuses falaises rousses et blanches, étincelantes, tombant droit dans l'opaline liquide de la baie.
Certes, sur les côtes du secteur naturel actuel (environ 70 hectares sur un millier) se retrouvent toujours ces eaux à la transparence azurée comme le ciel, ces rochers trop chauds, l'insolente réussite de ce mariage du soleil et de la mer. Pourtant, on regrette qu'une grande partie du paradis soit perdue, confisquée. Lorsqu'on glisse en bateau au large de l'île, quand la distance permet d'en embrasser l'étendue ocre ou verte, on goût un instant de bonheur assez parfait, un instant qui dicte la formule trop connue ; un endroit béni des dieux.
Vous verrez. Pour un peu que vous cherchiez autre chose sur l'île que la fesse turbulente des nymphes estivantes, autre chose que les rôtissoires nudistes, que Venus et Apollon en minimum, vous éprouverez quelques émotions païennes. Vous le devrez au caractère divin des îles.
De toute manière, si vous n'êtes pas d'accord sur la nature de l'être suprême, il vous est loisible de piédestaliser sur place une naïade de rencontre ou d'idolâtrer une déesse en bikini. Il n'est pas interdit à ces dames de vous paraître divines.
Extrait du guide 1958
L'ILE DU LEVANT, nouveau guide 1958, une édition spéciale de la Revue Naturiste Internationale, sous la direction de Jean-Albert Foëx
1947-1967 : Un petit feuilleton avec les nouvelles de l'île dans les revues VIE LIBRE puis dans celles de l'ADIL (Association naturiste des Amis de l'Ile du Levant),
France. CU. Pages of French newspaper and articles with cartoons about the topless swimming suits. MS. Venus de Milo statue. Various shots of historic paintings showing mainly women with bare ...